L’appareil de Gradual Changing Context Fear Conditioning (ou G2C) est notre dernière évolution dérivée d’un appareil de Conditionnement de peur. Dans cet appareil, plusieurs éléments constitutifs du contexte dans lequel est placé l’animal peuvent être modifiés de manière continue par l’expérimentateur en cours de session.
L’idée principale de cet appareil est de conditionner un animal dans un contexte A, constitué d’éléments identifiables (forme de la chambre, odeur, lumière, son). Au début du test, définit un contexte B, radicalement différent du contexte A, associé préalablement aux chocs électriques. On peut amener progressivement une ou plusieurs composantes du contexte B vers A, de manière à analyser la force de cette ou ces composantes dans le conditionnement de peur. En parallèle, notre système peut envoyer des signaux électriques pour synchroniser facilement le comportement avec des enregistrements électrophysiologiques. De plus, le G2C peut être équipe de notre compensateur de mouvements avec joints tournants pour combiner différentes techniques d’enregistrement et/ou de stimulation.
Cet appareil est un outil extrêmement avancé pour l’étude du conditionnement de peur car il permet de moduler de manière programmable et continue plusieurs composantes de l’environnement :
L’appareil est constitué :
Toutes ces adaptations permettent en cours d’expérience, de changer progressivement à une vitesse programmable les éléments du contexte.
Le logiciel qui pilote l’appareil de G2C est similaire à celui qui pilote les appareils de Fear Conditioning classiques. Il possède en plus la possibilité de contrôler les composantes analogiques du contexte.
Un module logiciel pour la gestion des fichiers d’enregistrement permet le calcul de variables de sortie personnalisables, par exemple :
Le logiciel de calcul des variables de sortie présente les résultats sous la forme d’un fichier Excel.
Nous avons mis en place un ensemble de solutions de couplage de l’analyse du conditionnement de peur avec d’autre techniques, voir nos
Dans le cas de l’électrophysiologie, nous proposons :
Dans le cas de l’activation optogénétique, nous avons développé :